Détention d'un correspondant de Mosaïque: Avis aux auditeurs
Radio Mosaïque FM a été surprise par la convocation de son correspondant au gouvernorat de Kairouan, Khélifa Guesmi, la journaliste Amal Manai et le rédacteur en chef Houcine Dabbabi, en tant que suspects par l’Unité nationale de recherches dans les crimes terroristes de la Garde nationale d’El Aouina, sur fond de la publication d’une information sur le démantèlement d’une cellule terroriste.
Une convocation qui a été suivie par la décision de la mise en détention du correspondant de Mosaïque, pendant cinq jours, pour les besoins de l’enquête.
Mosaïque FM exprime sa solidarité totale et sans condition avec les collègues. Un soutien juridique et psychologique leur a été assuré. "Il s’agit d’une première très grave qui vise directement la radio, ses journalistes et sa ligne éditoriale", déclare la radio qui rappelle que la même information a été relatée par plusieurs autres sites et médias.
Mosaïque FM joint sa voix à celle du Syndicat national des journalistes tunisiens et des organisations de la société civile, tout en condamnant le refus du recours au décret 115 qui assure des garanties au journaliste de protéger ses sources d'information.
Au lieu de cela, le correspondant de Mosaïque a été détenu, sur la base de la loi de lutte contre le terrorisme, comme s’il représentait un danger pour la sûreté nationale.
Mosaïque FM réclame sa libération immédiate et l'arrêt du harcèlement.
Signé : Le comité de rédaction de Mosaïque FM